Taxe foncière et piscine : comment est calculée votre imposition ?
Construire une piscine, c’est s’offrir un coin de paradis… mais cela peut-il aussi alourdir votre taxe foncière ? Avant de plonger tête baissée dans votre projet, mieux vaut connaître les règles du jeu !
Une piscine peut impacter votre taxe foncière, mais pas dans tous les cas. Son imposition dépend de son installation, de sa fixation au sol et de son caractère durable. Piscine enterrée, semi-enterrée, hors-sol… chaque modèle a ses propres règles fiscales. Certains bassins échappent à l’impôt, d’autres entraînent une hausse non négligeable. Alors, comment savoir si votre piscine sera taxée ? Quels critères influencent le montant de l’imposition ? Existe-t-il des exonérations possibles ? Décryptage pour éviter les mauvaises surprises et anticiper l’impact fiscal de votre projet.
Demandez des devis piscine à comparer en ligne
Piscine et taxe foncière : ce qu’il faut comprendre
La taxe foncière concerne tous les propriétaires immobiliers et l’ajout d’une piscine peut faire grimper la facture. Mais toutes les piscines sont-elles concernées ? Tout dépend de leur installation et de leur caractère permanent.
Lorsqu’une piscine est fixe et intégrée durablement au terrain, comme une piscine enterrée ou semi-enterrée, elle est considérée comme une dépendance bâtie. Conséquence ? Elle augmente la valeur locative cadastrale, l’un des principaux critères de calcul de la taxe foncière. Plus cette valeur est élevée, plus l’impôt grimpe.
En revanche, les piscines hors-sol échappent souvent à cette imposition. Pourquoi ? Parce qu’elles sont amovibles et non fixées au sol de façon permanente. Attention cependant : si elles sont installées durablement avec une structure rigide, elles peuvent être assimilées à une construction et donc être imposées. Une subtilité qui fait toute la différence.
La localisation de votre bien joue aussi un rôle majeur. Chaque commune applique ses propres taux d’imposition, ce qui explique pourquoi l’impact d’une piscine sur la taxe foncière varie fortement d’une ville à l’autre. Une même piscine peut être faiblement taxée dans une région et bien plus coûteuse ailleurs.
Piscines et taxe foncière : lesquelles sont concernées ?
Votre piscine va-t-elle faire grimper votre taxe foncière ? Tout dépend de son installation ! Fixe ou temporaire, enterrée ou hors-sol… Chaque modèle a ses propres règles fiscales. Voici lesquelles :
Fixe ou temporaire : la règle qui change tout
Vous pensez que toutes les piscines sont taxées de la même façon ? Pas si simple ! L’administration fiscale applique une règle claire : seules les piscines considérées comme des constructions permanentes entrent dans le calcul de la taxe foncière. En d’autres termes, tout dépend de leur installation, de leur durabilité et de leur fixation au sol.
Piscines enterrées et semi-enterrées : un impôt inévitable
Si vous avez une piscine enterrée ou semi-enterrée, inutile d’espérer y échapper : elle est automatiquement intégrée dans votre taxe foncière. Pourquoi ? Parce qu’elle est fixe, impossible à déplacer et indissociable du terrain. Résultat : sa présence augmente la valeur locative cadastrale de votre bien, entraînant un ajustement de votre imposition. Et ce n’est pas tout ! Dès sa construction, elle est aussi soumise à la taxe d’aménagement, un impôt unique qui vient s’ajouter au budget initial.
Piscines hors-sol : une taxation sous conditions
Contrairement aux piscines enterrées, les piscines hors-sol ne sont pas systématiquement taxées. La différence ? Elles doivent être démontables et utilisées de façon temporaire (moins de trois mois par an). Si votre bassin est mobile et ne nécessite aucun aménagement fixe, alors vous échapperez à la taxe foncière. En revanche, si votre piscine hors-sol est maintenue par une structure rigide, fixée au sol ou entourée d’aménagements permanents, elle peut être assimilée à une construction… et donc soumise à l’imposition.
Avant d’installer votre piscine, posez-vous la bonne question : est-elle fixe ou temporaire ? Un simple détail peut faire toute la différence sur votre taxe foncière !
Piscine et taxe foncière : combien allez-vous payer ?
Votre piscine valorise votre bien immobilier… mais influence aussi votre taxe foncière. Son installation entraîne-t-elle forcément une hausse et quels éléments entrent en jeu dans ce calcul ?
La valeur locative cadastrale : le cœur du calcul
La taxe foncière repose sur la valeur locative cadastrale de votre propriété, c’est-à-dire le loyer annuel théorique qu’elle pourrait générer si elle était louée. Cette valeur est déterminée en fonction de plusieurs critères, notamment la surface, la catégorie du logement et les équipements présents. L’ajout d’une piscine, considérée comme un élément de confort, augmente cette valeur, entraînant une hausse de votre taxe foncière.
Comment l’ajout d’une piscine influence-t-il cette valeur ?
L’administration fiscale applique une valeur forfaitaire par mètre carré de piscine pour calculer l’augmentation de la valeur locative cadastrale. Cette valeur est fixée à 200 € par mètre carré. Ainsi, pour une piscine de 30 m², l’augmentation de la valeur locative serait de 6 000 € (30 m² x 200 €).
Calcul de la taxe foncière après ajout d’une piscine
Une fois la valeur locative cadastrale ajustée, la taxe foncière est calculée en appliquant les taux d’imposition votés par les collectivités locales. Le calcul se fait généralement ainsi :
- Base imposable : 50 % de la valeur locative cadastrale.
- Taux d’imposition : Somme des taux votés par la commune, le département et éventuellement d’autres collectivités.
Consultez le guide des prix des piscines ici.
Pourquoi choisir Devis-Plus.com ?
Aperçu de nos partenaires



Galerie photos de quelques installations réalisées par nos partenaires






Exemple concret :
Supposons une piscine de 30 m² :
- Augmentation de la valeur locative cadastrale : 6 000 €.
- Base imposable : 50 % de 6 000 €, soit 3 000 €.
- Taux d’imposition total : 5,5 % (par exemple, 4 % pour la commune et 1,5 % pour le département).
La taxe foncière supplémentaire serait donc de 3 000 € x 5,5 % = 165 € par an.
L’importance de la déclaration aux services fiscaux
Il est obligatoire de déclarer la construction de votre piscine aux services fiscaux dans les 90 jours suivant l’achèvement des travaux. Cette déclaration permet de mettre à jour la valeur locative cadastrale de votre bien et d’ajuster en conséquence votre taxe foncière. Le formulaire à utiliser est le n° 6704, disponible sur le site officiel de l’administration fiscale.
⚠️ À retenir
- Toute construction fixe augmentant la valeur de votre bien est susceptible d’entraîner une hausse de la taxe foncière.
- La déclaration aux services fiscaux est une obligation légale pour éviter des sanctions.
En comprenant ces mécanismes, vous pouvez anticiper l’impact fiscal de votre projet de piscine et éviter les mauvaises surprises.
Existe-t-il des exonérations ?
Oui, certaines piscines peuvent bénéficier d’une exonération temporaire de taxe foncière. Les constructions nouvelles, y compris les piscines fixes, peuvent être exonérées pendant deux ans, à condition de déclarer l’achèvement des travaux aux impôts dans un délai de 90 jours.
Cependant, cette exonération n’est pas automatique. Chaque commune ou intercommunalité peut décider de l’appliquer, de la restreindre ou de la supprimer totalement. Certaines collectivités la réservent aux logements bénéficiant d’aides publiques.
Avant d’installer votre piscine, renseignez-vous auprès de votre mairie pour connaître les règles locales et anticiper votre fiscalité.
Piscines taxables | |
Enterrées / Semi-enterrées | toujours imposables |
Hors-sol fixes | imposables si installées durablement |
Hors-sol démontables (<3 mois/an) | exonérées |
Impact sur la taxe foncière | |
Valeur locative cadastrale | +200 €/m² de piscine |
Augmentation annuelle moyenne | 100 à 300 € selon commune |
Démarches obligatoires | |
Déclaration aux impôts sous 90 jours | formulaire n°6704 |
Exonération possible pendant 2 ans dans certaines communes |
Foire Aux Questions (FAQ)
1. Toutes les piscines hors-sol sont-elles exonérées de taxe foncière ?
Non, seules les piscines démontables et installées temporairement échappent à la taxe foncière. Si la piscine est fixée au sol ou maintenue par une structure permanente, elle est imposable.
2. Dois-je déclarer ma piscine aux impôts ?
Oui, toute piscine enterrée ou semi-enterrée doit être déclarée dans les 90 jours suivant la fin des travaux via le formulaire n° 6704. Cette déclaration permet d’éviter des pénalités et de bénéficier d’une éventuelle exonération temporaire.
3. La taxe foncière sur une piscine augmente-t-elle chaque année ?
Oui, car la taxe foncière est recalculée chaque année en fonction des taux appliqués par la commune et le département. De plus, la valeur cadastrale peut être réévaluée périodiquement, ce qui peut entraîner une hausse progressive de l’imposition.